Palahniuk

Publié le par La gone de belleville

Ma petite librairie de quartier a bien ses défauts : si au hasard de mes discussions, jai notée sur mon carnet, un titre, un nom, je ne le retrouve pas forcement sur ses étagères (a moins quil ne s agisse du dernier Vargas, car là, il me semble que ma libraire soit en relation étroite avec le malin pour me mettre sans cesse sous le nez ces tentations irrésistibles)

Mais, elle connaît une autre façon de mattirer dans son antre en me laissant des mots doux. Ainsi, si jy reviens sans cesse, cest quelle sait me laisser flâner, faire courir ma main sur ces promesses de papier où parfois malicieusement, elle a mis quelques notes minvitant a jeter plus avant un coup d’œil.
Jai ramenée ainsi avec moi maints inconnus et là aussi se niche un grand plaisir. Car s'il y a toujours des auteurs qui irrestiblement vous attire, pressentant davance le plaisir que leurs mots vous procurons, certaine de ne pas être deçus, lattrait de linconnu peut être tout aussi fort.
Ainsi à ma dernière visite, la 4eme de couverture de Choke mavait intriguée et amusée. Bouffées délirante et non-sens, voilà ce que cela promettait. Surtout pas de psycho-Je et romantisme en vue, au bout d1 mois bloqué chez soi, javais besoin de nimporte quoi, de vie et de bordel, quelque chose qui dérègle la machine.
Lauteur ne me disait rien : Palahniuk, nom inconnu à ma mémoire .... jusqu'à ce que je lise lintroduction. Un de ses précédents écrits était mis en avant et celui ci, je ne pouvais lignorer : Fight club .
Et merde !!!
Comme jadis avec Bret Easton Ellis, me voilà coincée avant même davoir entamé les premiers mots, avec un sale avant goût : celui des présuppositions, des réminiscence de critiques, des échos de clameurs criant au génie. De quoi brouiller ma lecture et troubler mon plaisir ou mon dégoût a venir : celui-ci sera til mien ou totalement influencé ?
Et voilà, à la fin de louvrage, en le refermant, je ne suis sure que dune chose : il me faudra lire dautres romans du sieur Palahniuk pour comprendre ce que jai ressenti comme lectrice et non comme consommatrice.

Un peu comme il a fallu attendre jusqua Lunar Park pour me rendre compte a quel point l’écriture de Bret Easton Ellis mavait totalement happée.

A la prochaine lecture donc et en attendant, allez mettre votre nez par vous même dans ses pages.

Publié dans Oeil

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A
Bonjour Céline, je suis venue voir ton blog, c'est toujours plus simple pour comprendre. J'aime beaucoup ton fond :)<br /> Alors, j'ai résolu la 1ère question (pas facile) : comment changer le fond du cadre "Email" dans Newsletter ?<br /> tu vas rajouter dans le CSS, ce qui est en rouge. J'ai mis noir (black) comme couleur pour mes essais, mais tu mets la couleur que tu veux ou le code couleur<br /> /*-----------------Newsletter-----------------------------------*/#divNewsletter h2 {text-align:center; font-size:12pt; font-style: italic; }#Newsletter {text-align : center ; }  #Newsletter h2 {   }#Newsletter input{ background-color:black;}<br /> 2nde question :<br /> - pour faire des boutons comme les miens : http://annak.over-blog.com/article-3151851.html je vais toujours chez GRSITES, c'est en anglais mais très facile<br /> -ensuite tu les transformes en lien http://annak.over-blog.com/article-3152225.html<br /> j'espere avoir répondu a tes questions :)
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M
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R
j'ai lu "Choke", et aussi "Monstre Invisible" et "Survivant", qui sont pas mal aussi. le seul ennui c'est que je finis par voir un peu la même mécanique de fin pour tous ses livres, un peu à M Night Shyamalan.... bon, ça n'empêche que le récit en lui même, les ambiances, les personnages secondaires sont fascinants et opaques, on ne peut jamais deviner le fond de leur pensée, et on est malmené comme le narrateur-héros.bonne futures lectures!
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L
En fait, je me rend compte que l'envie de lire d'autres écrits du monsieur ne fait que me gratouiller sans cesse plus fort. Finalement je ne me suis peut être pas totalement laissé envahir par l'exterieur et si influence il y a, elle semble venir de l'écriture elle même.j'aime sans doute être malmenée va savoir :)ps : aucun rapport (hormis celui du plaisir) mais  tes illustrations de femmes-ents m'ont beaucoup ému, vraiment.