La plumes des autres
Je vous embarque faire un petit tour dans mes lectures d'hier ???
En esperant qu'elles vous plaisent.....
Dans les polars, Birdman de Mo HAYDER est plutôt pas mal mais a un petit coté " les experts en livre" qui aurait pu être rattrapé par le coté glauque de l'histoire; Sauf qu'au final ce n'est pas assez "poisseux" à mon goût (vivi je sais, je suis bizarre comme fille).
Pour ça je ne peux que vous recommander Caryl FEREY, je crois que depuis Ellroy, rien ne m'avait procuré autant de plaisir/dégoût ....une écriture magnifique qui vous empêche de lâcher le livre alors que pourtant l'histoire vous refile des frissons (et pas qu'au sens métaphorique) d'horreur dans tout le corps. Quand j'arrivais a en "sortir" et que je regardais dehors, j'étais presque surprise que les oiseaux chantent et que le monde soit normal....
Vous aimez les polars qui a jamais vous hante????? Alors Haka et Utu vous sont obligatoire.
Vous aimez les polars qui a jamais vous hante????? Alors Haka et Utu vous sont obligatoire.
BROOKMYRE et sa Petite bombe noire : alors là j'ai franchement beaucoup aimé.
Je suis certaine qu’autour de vous, vous connaissez ce style de personne (homme ou femme peu importe): celle autour duquel tout le monde gravite, c'est le genre de mec/nana qui vous donne l'impression d'être quelqu'un de particulier, et puis petit a petit, en vieillissant on se rend compte que s’il vous permet de vous sentir particulier en sa présence ce n'est pas pour vous mettre vous en valeur mais par égocentrisme , pour être celui qui a l'"aura". Et même si on se rend compte de ça, on a du mal a ne pas continuer a être fasciné.
C'est un sentiment facile a "écrire" mais ce que l'auteur réussit a faire c'est a vous le faire ressentir avant même de vous l'expliquer. C'est ce que ressentait un des protagonistes envers le dit personnage dans son passé et dans l'écriture au présent de l'auteur, on passe par les même sentiments, ce protagoniste c'est nous même en quelque sorte, une sorte d'identification pas à sa vie ou a ces actes mais a son ressenti ...je suis pas sure d'être très claire là..mais bon en résumé, c'est rare qu'une écriture me fasse rentrer aussi totalement dans les émotions d'un des personnages...
L’évangile du serpent de BORDAGE est diablement bien écrit, plein d'espoir sur l'humanité de la part de l'auteur. De lui j’ai aussi avalée Le dernier des hommes en même pas 2 jours. Ecriture fluide sans pour autant en être inepte, rebondissements à foison mais pas téléphonés : en clair un bon roman d'anticipation même s'il n'évite pas toujours les poncifs et que, tout comme pour « L’évangile.. » j'ai parfois du mal avec l'optimisme de l'auteur (j'aimerai bien me laisser transporter comme lui par la certitude que l'homme malgré tout ses défauts vaut le coup mais mon coté asocial a tendance a reprendre le dessus)
J’avais découvert KADARE en lisant le jubilatoire Dossier H . Depuis je ne cesse de me plonger dans son écriture.
Dernière apnée en date avec Le concert : une description orwenienne de la rupture entre Pékin et Ankara, parfois un peu absconte je vous l'accorde, mais grinçant à souhait, comique jusqu'a l'absurdité. Il faut lire Kadaré pour comprendre l'Albanie.
Autrement, je reste une consommatrice frénétique de VARGAS, qui roman après roman me fait toujours un bien fou, et de POUY toujours aussi jouissif et déprimant de désillusions sur ma prope "idéologie".